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Les cours des céréales plombés par la guerre commerciale

Les prix du blé comme du maïs ont terminé en baisse sur Euronext, vendredi 14 mars 2025, dans le sillage des céréales à la Bourse de Chicago. Ils ouvraient dans le vert ce lundi 17 mars sur le marché à terme auropéen.

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Le vendredi 14 mars 2025 sur Euronext, les prix du blé et du maïs ont terminé en baisse. Ils ont « rechuté dans le sillage de leurs homologues déprimés sur Chicago par le climat de guerre commerciale », note Argus Media dans sa lettre quotidienne diffusée le 17 mars 2025.

La tonne de blé a ainsi clôturé à 223,50 € (–2,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai 2025 et à 223,50 € (–2,75 €) sur celle de septembre vendredi dernier. La tonne de maïs a terminé la séance à 214,00 € (–1,50 €) sur l’échéance de juin 2025 et à 218,50 € (–1,50 €) sur celle d’août.

« Alors que les achats de blé ont été dynamiques la semaine passée sur le bassin méditerranéen, le blé français reste très concurrencé par les origines ukrainiennes et roumaines, le tout dans un contexte de renforcement de l’euro par rapport au dollar », ajoute Argus Media.

Ce lundi 17 mars, peu avant 11 heures, sur Euronext la tonne de blé s’échangeait à 226,50 € (+3,00 €) sur l’échéance de mai 2025 et à 226,00 € (+2,50 €) sur celle de septembre. Le maïs s’affichait à 215,75 € (+1,75 €) sur l’échéance de juin et à 220,50 € (+2,00 €) sur celle d’août.

Recul du blé et maïs à Chicago

À la Bourse de Chicago, la semaine dernière s’est terminée « dans une ambiance morose » pour les céréales, rapporte Argus Media, les opérateurs restant « préoccupés par le climat ambiant de guerre commerciale ». Les fonds ont notamment « continué de liquider leurs positions longues ».

« Le maïs est tout particulièrement touché avec une rechute des cours observée », détaille le cabinet. Selon Sitagri, l’USDA, le ministère américain de l’Agriculture, a annoncé une vente à l’exportation de 218 604 tonnes de maïs vers une destination inconnue.

Le blé, quant à lui, « suit le maïs avec un léger repli en clôture vendredi soir », complète Argus Media. Et de préciser : « Le contrat HRW de Kansas City est toutefois sensible au déficit hydrique qui se creuse sur le sud des Grandes Plaines. De plus en plus de nuages de poussière dignes des Dust Bowls des années 1930 y sont observés. Le contrat historique de Chicago salue, quant à lui, une météo nettement plus pluvieuse sur la zone des blés SRW. »

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